Les 13 lavoirs

Un patrimoine témoin de notre histoire locale.

Sur les 13 lavoirs communaux, 8 se trouvent dans le bourg, les 5 autres sur Hacouville.

Cliquez ici pour accéder à la carte des lavoirs, réalisée par les élèves de la classe de CM1 2017/2018 de l’école primaire publique.

lavoir de la biretterie à saint-pierre-eglise

Plan de nos 13 lavoirs

plan_lavoirs de saint-pierre-eglise

Les lavoirs ont fait partie de la vie locale pendant des siècles. Leur fonction d’eau courante était d’un intérêt évident pour les lessives traditionnelles et bien sûr pour la vie sociale qui s’y déroulait.
Une étude des noms de lieux a permis de retrouver la trace d’une activité importante dans la région au siècle dernier : la culture du lin et du chanvre, liée à la vie maritime locale puisqu’il s’agissait de produire voiles et cordages pour la marine.

La culture du lin et du chanvre était un métier rigoureux harassant, transmis de génération en génération, qui nécessitait une résistance physique à toute épreuve, un travail d’homme qui n’a guère été pratiqué par les femmes (une Saint-Pierraise aura pourtant exercé le métier !).
Plusieurs de ces lavoirs ont été restaurés et sont joliment fleuris quand arrive la belle saison. Chacun d’eux à son charme particulier. Certains ne ressemblent plus à ce qu’ils étaient d’origine.
Le lavoir de la porte verte a été réduit par l’aménagement de la route actuelle vers Fermanville. On peut l’apercevoir sur le bas-côté de la route, près du mur du château.

les 13 lavoirs de saint-pierre-eglise

Celui des Follières a pris l’apparence d’un joli bassin d’agrément.
En 2011, le lavoir des Landes Michaud a bien failli être supprimé en raison du projet de lotissement Les Vergers. Il a été finalement conservé : son toit a été enlevé et un nouvel aménagement permet désormais un accès par un escalier.
Depuis longtemps, progrès oblige, nos lavoirs ont été désertés par les lavandières qui s’y retrouvaient pour la rude corvée de lessive et où elles s’échangeaient les nouvelles du village, de la famille, du voisinage, ragots et potins… Devenus silencieux, ils sont toujours bien présents et sont la mémoire d’un passé désormais révolu et pourtant pas si lointain. Ils font partie de notre patrimoine communal et à ce titre ils méritent d’être mis en valeur et connus.